Durant l’une de mes interventions à l’Université, au cours du 1er semestre 2016-2017, j’ai fait travailler les étudiants du Master 2 Recherche et Veille Internationale sur la création d’un dossier de veille pour les débutants.
L’idée est de présenter, aux veilleurs débutants et aux prochaines promotions d’étudiants de ce Master, ce qu’est la veille, la démarche de veille, les personnes qui « font » la veille, etc.
Les étudiants de M2 vous présentent leurs réalisations via 3 billets de blog et le dossier de veille qu’ils ont réalisé :
– Gestion de projet de veille : quelle démarche ? (Cyprien Ducloix et Nathan Jouhannet)
– Projet de veille et travail d’équipe : quels outils ? (Lou Blanchard et Elise Gonzalez)
– Qui sont les ‘influenceurs’ de la veille stratégique ? (Dieynaba Deme et Eloïse Miazga)
Gestion de projet de veille : quelle démarche ?
Cyprien Ducloix et Nathan Jouhannet
Dans le cadre de notre projet de veille de 2e année de Master Recherche et Veille Stratégique Internationale à l’Université de Bourgogne de Dijon, nous avons décidé de réaliser une démarche pour la création d’une base de veille sur le sujet : « veille sur la veille« .
Comprendre la démarche…
En raison de l’agenda universitaire, nous n’avions pas plus de deux mois pour mener à bien ce projet. Nous étions toutefois 6 étudiants pour la réalisation, ce qui nous permettait de répartir les tâches afin d’avancer plus vite.
Nous avons débuté notre travail par des recherches documentaires. Nous devions comprendre tout ce que pouvait recouvrir le sujet « veille sur la veille » :
A qui devions-nous nous adresser ?
Notre commanditaire, Adeline LORY, souhaitait obtenir une base de veille sur l’actualité de la veille ; laquelle pouvait servir tant à des veilleurs débutants qu’aux prochaines promotions de Master Veille Internationale. Nous avons pensé ce dossier pour les novices de la veille en priorité ; dans un esprit de clarté la plus totale, nous avons cherché à ce que le rendu de notre dossier soit le plus équivoque et le plus simple possible à comprendre de façon à ce qu’il soit utile pour le premier usager venu.
Quels étaient les différents axes à couvrir ?
Pour mieux comprendre les tenants et aboutissants du sujet soumis par notre commanditaire, nous avons réalisé une mindmap sous forme d’arbre, dont les branches représentaient chacun des axes que nous pouvions explorer. Nous y avons notamment intégré les différents types de veille, les événements professionnels autour de la veille, les sources d’actualité (comme les blogs de pros) sur la veille, etc.
Quel type de livrable devions-nous rendre ?
Avec notre commanditaire, nous avons réfléchi à la meilleure manière de concevoir le livrable final. Nous avons d’abord envisagé la création d’un blog. Celui-ci présentait l’avantage de nous permettre des mises à jour, une certaine liberté de ton, et de nous doter de compétences complémentaires autour du blogging et du référencement web… sans compter l’augmentation de notre visibilité en ligne. Côté inconvénient, le blog risquait d’être abandonné à la fin de notre Master… nous avons donc cherché d’autres solutions.
Après avoir exploré d’autres options, comme une newsletter, etc… ; nous sommes finalement arrivés à la conclusion qu’un e-book serait le plus adéquat. Nous voulions toutefois conserver l’esprit « liberté » du blog et avons donc choisi de réaliser un dossier adapté à la diffusion en ligne, donc moins normé, moins « terne » qu’un dossier universitaire.
Mettre en place le processus…
Nathan Jouhannet a été nommé chef de projet. Son rôle était notamment de répartir les tâches entre les étudiants. Il explique sa démarche :
« Pour héberger les sources et ressources de la ‘veille sur la veille’, nous avons choisi d’utiliser l’agrégateur de flux Netvibes. Cyprien Ducloix s’est chargé de ce travail. Il avait également pour rôle de détecter des sources d’actualité sur les outils et logiciels de veille. Lou Blanchard a, pour sa part, travaillé sur l’aspect législatif de la veille. Elle a déniché des sites publiant des informations sur les lois et réglementations autour de la veille, de l’utilisation du web en général, etc. De son côté, Eloïse Miazga a référencé les ‘influenceurs’ de la veille, via Twitter et Facebook notamment. Elise Gonzalez devait créer une base de données des événements autour de la veille, de l’infodoc. Enfin, Dieynaba Deme avait pour mission de détecter des ‘études de cas‘ disponibles en ligne sur la réalisation de démarches de veille pour des entreprises ».
« Eloïse a également eu en charge la création de mini-définition des différents types de veille ».
Un rapide bilan…
Nous disposions d’un délai assez court, compte-tenu de notre emploi du temps, du fait que nous ne suivions pas tous les mêmes options, etc… il était donc plutôt difficile d’organiser des réunions en présentiel pour avancer sur ce projet. Pour pallier, nous avons opté pour le travail collaboratif à distance, avec le partage de fichier via des outils comme Dropbox, avec la création d’un tableau de répartition des tâches hébergé sur Google Drive…
Mais nous laissons la parole à Lou Blanchard et Elise Gonzalez, qui vous expliqueront nos choix d’outils dans leur billet « Projet de veille et travail d’équipe : quels outils ? »
Et si vous souhaitez consulter notre dossier de veille, il se trouve juste ici :
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