Le métier de documentaliste, est un métier de communication essentiellement. Dans ma structure, j’ai en charge la diffusion de l’information, précédée par la recherche de l’information utile en interne et vers nos clients, le traitement de ces données.
La curiosité est un atout. Le bon sens et la capacité à accepter les conseils des autres, des « non spécialistes »!! sur le travail que nous fournissons. Ils sont nos meilleurs alliés.
Il faut être en permanence à la recherche de l’amélioration du service. Evaluer le travail fait au quotidien, prévenir les dysfonctionnements. Le poste de documentaliste n’est pas valorisé, mais il devient ce que chacun y met. Certes, il répond à des besoins, à un profil défini par un recruteur, mais je peux vous assurer que dans une entreprise, ce poste peut être en constante évolution. Il n’y a pas de modèle pour l’entreprise.
Cela fait plus de 15 ans que j’exerce ce métier, dans 3 structures privées différentes. Il faut à mon sens, une bonne capacité d’adaptation; dans le privé, rien n’est jamais acquis, le marché est instable, donc l’emploi est fragile. Je pense que les recruteurs, contrairement à ce que vous dites, connaissent bien ce qu’ils attendent d’un documentaliste, même si les techniques leur échappent. Ils ont une idée précise des résultats, de ce qu’ils veulent, et cherchent justement un spécialiste pour le mettre en oeuvre. C’est à vous de montrer que vous ne pourrez pas faire seule mais avec eux.
Pour finir, toutes les entreprises sont susceptibles d’embaucher, et pas seulement des grosses. Pour ma part, j’ai été recrutée par des entreprises et associations de Toulouse sans grande difficulté chaque fois. Le marché est cependant saturé ici, et lors de mon recrutement dans la structure où je suis actuellement, j’ai construit un projet de mise en place d’un centre de doc, phase par phase, comme un cahier des charges, et je leur ai présenté. Je pense que c’est plus pertinent que le simple CV.
Adeline Baudoux
Documentaliste et responsable qualité.