Vous nous avez posé plusieurs questions pendant le Webinar. Voici nos réponses !
Les principales difficultés rencontrées par les professionnels de l’information (salaires, niveau d’études etc.) lors des entretiens d’embauche : comment y remédier ?
Agnès Masson : Il faut avoir de la souplesse sur les «étiquettes ». Très souvent les étudiants ne cherchent que des jobs portant une certaine étiquette (« Assistant de Communication », « Chargé de communication », par exemple), or on peut faire de la communication sous beaucoup d’autres étiquettes ! J’ai rencontré et je rencontre encore (presque) tous les jours des Assistantes Commerciales ou des Assistantes Marketing qui font beaucoup de Communication dans leur quotidien… Cela veut dire qu’il faut absolument lire entre les lignes des petites annonces et apprendre à décoder. Et il faut aussi oser sortir des sentiers battus. Il n’y a pas assez d’offres Assistantes Communication sur le marché en ce moment ? Et bien il faut aller chercher d’autres postes où se cache un minimum de communication, même si cela vous oblige à faire d’autres choses (un peu de commercial en même temps, par exemple).
Quelles sont les conditions de travail à éviter ou refuser ? Pour quelles raisons ?
Adeline Lory : les conditions de travail que vous acceptez ne seront pas les mêmes que celles qu’accepteront votre voisin. Il est donc difficile de vous conseiller sur ce point. C’est à vous de réfléchir, tout en comparant aux conditions proposées sur les annonces d’emploi et aux témoignages de professionnels, ce que vous allez accepter ou refuser.
Agnès Masson : C’est très difficile de donner des chiffres précis car tout dépend du contexte de la recherche. Celui qui cherche un 1er emploi dans la communication en étant bloqué (pour des raisons affectives, par exemple) dans une ville de taille moyenne peut être amené à sacrifier complètement son salaire ou carrément à changer de projet pour trouver un travail. Tout est une question de micro-marché.
Avec une licence prof. de Communication ou un bon Bachelor associés à des stages ou une alternance, normalement les salaires sont entre 20 et 25Keuros bruts annuels. A Paris, plutôt autour de 25Keuros, évidemment. Mais, si on ne trouve pas mieux et si la mission est intéressante, on peut tout à fait imaginer d’accepter de démarrer au SMIC (et bien que ce soit donc sous-payé) pour « s’acheter » une première expérience. Une fois que vous aurez « acheté » votre première expérience de 2 ou 3 ans, vous partirez vous vendre ailleurs à un meilleur prix !
Ce sur quoi il ne faut pas transiger par contre (ou le moins possible), c’est la qualité de l’expérience : elle va conditionner votre intérêt pour aller au travail tous les matins et elle va aussi conditionner vos chances de trouver un autre job intéressant après.